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La crise sanitaire liée au COVID-19 nous a fait prendre conscience de la fragilité de nos dépendances stratégiques. Le flux d’échanges qui a ouvert la porte à la « mondialisation », comme nous la connaissons aujourd’hui, s’est brutalement arrêté il y a un an, entrainant avec lui toute l’économie mondiale. Ce constat a galvanisé un mouvement qui prenait de plus en plus d’ampleur en France : la relocalisation.


Aujourd’hui, nous constatons une réelle appétence pour la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement chez nos clients.

Il ne s’agit pas de lancer un vaste mouvement de marche arrière pour retrouver les années ’80, mais de diversifier ses sources, sécuriser l’approvisionnement et garantir la pérennité de la production face aux potentielles crises à venir. Ce projet est aussi perçu comme un levier majeur de l’optimisation de coûts, de la réduction des dépenses et des gains en productivité.

La thématique est déjà au centre du Plan de relance, qui prévoit 720 M€ en aides à la relocalisation sur trois ans, dont 100 M€ ont déjà été débloqués en 2020.

 

(Source : France Bleu)

Néanmoins, ce n’est pas une initiative exclusivement gouvernementale

L’envie de relocaliser sans perdre le cash-flow de la trésorerie ou diminuer les résultats formait déjà une inquiétude grandissante dans l’esprit des entrepreneurs français, comme nous pouvions le voir à quelques mois du début de la crise.

C’est pourquoi nous restons convaincus que la relocalisation vers la France est et sera une stratégie à moyen et long terme pour les entreprises européennes. Ce moment est bien choisi pour se lancer dans un projet de la sorte grâce aux aides gouvernementales, et la France reste la destination préférée des entreprises nationales.

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